Qui a eu cette idée folle, un jour de reprendre l’école ? C’est ce, sacré Président. Sa-cré Pré-sident !
Lundi soir, Emmanuel Macron a effectivement annoncé le retour des enfants dans leur classe, le 11 mai prochain. Une date qui permet de se projeter, mais j’avoue avoir été surpris. Je misais plutôt sur une reprise de l’école en septembre, en me disant : « si selon eux, l’école est un lieu où le virus circule beaucoup, les enfants ne vont pas reprendre de sitôt. Comme les plus âgés, ils vont rester confinés. »
Seulement voilà, si les enfants sont à la maison, leurs parents aussi. Et la fameuse « machine économique », qui mériterait une révision totale, ne peut pas refonctionner.
Manu l’a décidé, et c’est ainsi. Ce retour à l’école va évidemment occuper l’espace médiatique et faire vibrer les réseaux sociaux. On le sait tous, ceux qui regardent critiquent toujours facilement ceux qui agissent.
Alors oui, comme tous les parents, nous nous posons beaucoup de questions sur cette reprise. Pour autant, il ne faut pas crier au loup trop vite. Espérons simplement que ce choix et la manière dont s’organisera cette rentrée, n’entraineront pas une deuxième vague de contamination, tant redoutée.
N’ayant pas les moyens de faire des tests à tout le monde, ce dé-confinement est assurément un joli casse-tête. Bon courage Manu ! Comme disent les anciens, quand on est en haut du cocotier, on a le cul exposé 😉
Par contre dans les mois à venir, nous serons nombreux à vouloir enfin prendre un virage à 180°. Nos efforts de petits colibris ne suffisent plus, et nous avons tous besoin d’un bon coup de pied aux fesses pour changer plus fortement nos habitudes.
Cher Manu, je sais que tu es calibré pour que le règne des inepties de ces 50 dernières années perdure. Mais sait-on jamais, sur un malentendu tu pourrais conclure. Réunir tes copains, et pas pour une futile signature de traité climatique. Faire un bon apéro entre gens d’en haut, et dire : « Bon les amis, si nous arrêtions de faire les cons et de se gaver. Visiblement, ça se voit de plus en plus. Alors, mettons un peu d’humanisme dans nos décisions, et changeons ce modèle économique qui ne tourne pas rond. J’ai une résidence secondaire sur l’île de Ré et j’aimerais bien la sauver. »
Allez Manu, tu descends ? Nous n’avons plus le temps.
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