Spontané, son sourire m’a dit que sans ces foutus tuyaux, il m’aurait bien serré la main. A défaut, le courant est quand même passé, et nous avons surtout échangé des sourires complices devant le comique de la situation.
Son sourire m’a dit qu’il travaillait toujours de bonne heure afin d’éviter la chaleur étouffante de la journée. Depuis ce matin, il se démène avec son collègue pour préparer les câbles qui seront bientôt enterrés dans le quartier.
Son sourire m’a dit que si j’étais un expert, une aide ne serait pas de refus. Développer le réseau électrique de Pingyao, en préservant son patrimoine historique, est un chantier compliqué. Les demeures d’architecture traditionnelle de la ville appelées «siheyuan» ont plus de 500 ans.
Et puis avant de poursuivre notre balade, son sourire m’a dit qu’il s’amusait de voir ma barbe de voyageur. Visiblement, il me préfèrerait sans. Avec sa main, il me montrait que lui, n’avait pas besoin de se raser. Un gain de temps précieux pour embaucher tôt le matin.
Mon sourire lui dit que l’éternelle jouvence de son visage ferait bien des jalouses en Europe. Quant au mien, il s’autorise toujours quelques libertés velues durant les voyages. Concernant mes talents d’électricien, je préférais être prudent et ne pas mettre en péril leur chantier. Il aurait certainement perdu son sourire et je serai peut-être parti en courant 😉
++ Mon carnet de voyage de Chine en 2007 ++