Être inscrit comme donneur de moelle osseuse.
Depuis l’ouverture de mon blog, j’ai sans cesse repoussé le moment où je ferai un billet sur ce sujet. De quelle manière pourrais-je l’aborder ? Comment parler de mon ressenti ? Quel angle donner à l’article ? Et puis, je me suis dit que ma démarche serait incomplète si je n’en parlais pas autour de moi. Si je n’arrivais pas à convaincre quelques-uns d’entre vous. Alors, je me lance avec ces quelques mots sur mon engagement pris maintenant, depuis plus de 4 ans.
Commençons par la question essentielle, le don de moelle osseuse c’est quoi ? Réponse en images dans la vidéo suivante.
Je vous invite également à consulter ces liens : Tout savoir sur le don de moelle osseuse et les étapes du don
Vous en savez un peu plus maintenant ? Continuons alors.
Pourquoi en parler sur Sourires Nomades ? A première vue, le don de moelle osseuse est bien éloigné des sujets que j’aborde habituellement sur mon blog.
Pourtant à l’image de nos voyages, les mots «sourires, partages et entraides» prennent un sens réel lorsque l’on s’inscrit au don de moelle osseuse. De plus, votre inscription sur le «Registre France Greffe de Moelle» dépasse largement les frontières de l’hexagone, puisqu’il intègre les 71 autres registres internationaux. Vous pouvez donc sauver votre voisin de palier comme une personne vivant à des milliers de kilomètres. L’affiliation à ces registres n’a jamais aussi bien illustré le terme «citoyen du monde». Alors OK, je m’autorise un petit écart en parlant de ce sujet, mais vous concevrez que l’universalité de ce don méritait sans conteste un billet.
S’inscrire pour redonner le sourire.
Sur Internet, vous avez certainement reçu un jour le message concernant la petite Noélie âgée de 1 an, aujourd’hui décédée alors que le mail se transmet toujours entre internautes. Un seul mot me vient à l’esprit. Consternant.
En Normandie, je me rappelle également de l’histoire émouvante d’une jeune adolescente. Elle placardait des affichettes dans sa commune pour inviter tous les habitants à s’inscrire, espérant que l’un d’entre eux pourrait la sauver de sa leucémie.
Ces deux exemples vous montrent à quel point la situation est absurde. Chacun d’entre nous possède le pouvoir de guérir son prochain. Et parce que la liste d’inscrits à ce fichier est toujours trop courte, cette fameuse compatibilité tant recherchée est là, sans être là.
Quand une catastrophe survient, nous sommes les premiers à nous révolter face aux pouvoirs publics qui interviennent trop souvent après le déluge : «ils auraient dû anticiper, réagir avant». Stop !
L’hypocrisie sur ce sujet a assez duré. S’inscrire sur la liste du don de moelle osseuse, c’est agir contre la fatalité d’un égoïsme qui nous concerne tous.
Avant d’en terminer avec ce billet un peu plus engagé qu’à l’habitude, je vous impose une dernière chose : le visionnage de ce magnifique film titré «Quelqu’un quelque part» réalisé par Sullivan Benetier actuellement à Lyon, au chevet de sa compagne atteinte d’une leucémie aiguë. Ce film met en scène l’ensemble des protagonistes touchés, impliqués, engagés de plus ou moins près dans le combat contre la leucémie.
Ces mots et cette vidéo seront j’espère des éléments déclencheurs à votre réflexion. Le sujet du don de moelle osseuse a toujours retenu mon attention, j’essaye à mon tour d’attirer la vôtre.
Comme une naissance, le don de moelle osseuse est un don de la vie. Rien d’exceptionnel à mon sens, juste un geste naturel !
N’attendez plus, inscrivez-vous comme donneur et devenez un veilleur de vie !
Et si vous n’êtes pas encore convaincu, jetez un œil sur ces témoignages de donneurs de sourires !