Aurélie et Laurent avancent d’environ 20 à 25 kms par jour. Au cœur de cette marche au long cours, la rencontre avec les gens à l’image du sourire de Luc, passeur du Mont Saint Michel.
Luc paré pour la traversée de la baie du Mont Saint Michel
Extrait. «Nous traversons ainsi la baie du Mont Saint Michel avec Luc, un fantastique géant de près de 2 mètres aux épaules carrées, cheveux longs jaunis par le temps, barbe blanche et yeux perçants d’un éternel regard enfantin. On dirait un Viking tout droit sorti d’une autre époque, d’autres lieux… Il avance, les pieds pleins de glaise, avec son bâton de bois qui s’enfonce, et nous livre son histoire et son lien étroit avec la mer, dans un lieu qui impose le respect. A la mort de son frère, décédé en mer, il reprend l’affaire familiale de production de moules. Après quelques années, il réalise que ce n’est pas son propre désir qu’il concrétise mais plutôt une mission liée à la disparition de son frère. Il part deux ans à la Réunion où il pratique les sports de glisse avec intensité. Mais les saisons lui manquent, tout comme le changement de temps et le renouvellement des couleurs et des odeurs. Il revient en France et depuis 10 ans, maintenant, il fait traverser les pèlerins d’un jour ou de toujours vers le Mont Saint Michel en se laissant inlassablement charmer par les beautés et les caprices de la baie.»
Je vous laisse les découvrir plus amplement via leur site, et termine ce billet par une expression piochée dans la page réservée à Handicap International. Une phrase que j’aime prononcer quand un coup de blues pointe le bout de son nez. Histoire de rappeler que l’important, c’est la santé.
«Nous avons en effet la chance d’avoir deux bras et deux jambes», alors avançons et gardons le sourire !
Vous pouvez suivre leur parcours grâce à une page spéciale actualisée au jour le jour.
Bravo a eux, et bonne route !
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